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Depuis que je marche, je monte à cheval, d'abord chez ma grand-mère, puis les poneys du manège et enfin mes propres chevaux, depuis mes 15 ans.

J'ai commencé des études de vétérinaire en 2008, me voilà en 6eme année mais malgré tout, je consacre toujours la majorité de mon temps au travail des chevaux suivant l'équitation éthologique. Et depuis cette année, me voilà dans un gros projet: mon mémoire dont le sujet, dans le domaine de l'éthologie équine, est la communication homme cheval.                                                                                        (Voici un lien pour le lire)


Un de mes objectifs personnels est d'apprendre le plus possible sur les chevaux, et les différentes méthodes qui existent pour travailler avec eux. Rester ouvert est le meilleur moyen d'apprendre vite!
J'ai essayé de nombreuses disciplines, depuis le dressage, l'obstacle et le cross en manège, jusqu'à la voltige classique et cosaque. En passant par la monte américaine (j'ai eu la chance de travailler 2 mois dans un ranch au Canada), l'attelage (puisque je travaille dans un élevage de chevaux Franches-Montagnes), la randonnée et surtout l'équitation éthologique et le spectacle équestre. Au cour de ces apprentissages, j'ai eu la chance de rencontrer de nombreuses personnes qualifiées, qui m'ont partagé un peu de leur savoir: Delphine Boonkens, Jean-François Pignon, Alexandre Declercq, Isabelle Bastait, Clémence Faivre, Alain Brans, Mable Elliott, Jean Etienne, Anne Kuypers, Andrew McLean...


Ce que je préconise dans le travail avec les chevaux? La patience. C'est la clef de tout. Grâce à cette patience, on peut tout apprendre à un cheval, mais surtout, il faut lui apprendre à réfléchir. Un cheval qui ne réfléchit pas réagit par instinct. Même s'il vous écoute au doigt et à l'oeil grâce à un conditionnement (il associe une stimulus à une réponse), l'instinct risque toujours de reprendre le dessus. Un cheval qui réfléchit est un animal qui se sent bien dans ses sabots, il ne réagira plus comme une bombe à retardement.
Les exercices de bases sont très important pour cet apprentissage, c'est ce qu'on retrouve dans l'équitation éthologique. Mais les "tours" (révérences, pas espagnol,...) ne devraient pas être mis de côté. Grâce à eux, le cheval apprend à apprendre. Physiologiquement, plus la mémoire est développée, plus rapidement elle se développera. Donc plus un cheval apprend, mieux il apprendra et ce dans toutes les disciplines.

 

Je m'inspire majoritairement de la méthode LaCense et de Jean-François Pignon. Les livres de Andrew McLean et Paul McGreevy (Equitation Science), de Monty Roberts, Bino Jacopo Gentili, Elisabeth de Corbigny, Catherine de Saint-Vaulry sont aussi très intéressants et je les conseille à qui cherche une meilleure relation avec son cheval.

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